Dans un contexte de croissance mondiale bâtisseur de nouvelles puissances économiques, l’Europe stagne, avec des niveaux de chômage et de déficits sociaux et publics jamais atteints. Notre pays s’enfonce dans une crise générale et profonde de la pensée créatrice et critique et apparaît même parfois comme une citadelle de l’immobilisme. Les conséquences de ce refus du mouvement peuvent inquiéter, avec comme conséquence une usure de l’engagement citoyen au service de la démocratie. Pourtant, le comportement de nombreux acteurs de la vie politique, sociale et économique le révèle chaque jour : respect de l’autre et chance de gagner vont de pair.
Au-delà de sa gravité, cette situation est extrêmement nuisible pour tous ceux qui ont depuis de nombreuses années entrepris et réussi des adaptations difficiles et complexes dans tous les domaines de la vie sociale : les associations, les collectivités et services publics, les fédérations professionnelles syndicales et patronales, les entreprises et les citoyens eux mêmes.
Chacun de nous porte sa part de responsabilité dans la conception et les développements de la crise ; nous pouvons et devons tous contribuer à en sortir.