Portrait de M’barek MARIR
M’barek MARIR est nĂ© le 19 janvier 1965 Ă Argenteuil, Val d’Oise. Il vit en couple, et a deux enfants âgĂ©s de 12 et 19 ans.
Travailleur social, issu du monde associatif, il a honoré ses mandats politiques en tant que :
- délégué UDF des cantons de la Vallée de Sausseron et de Marines (95) ;
- conseiller municipal Ă Auvers sur Oise depuis 2001.
Après un bac G, il a obtenu un DEUG d’Administration Economique et Sociale. Son envie d’Ă©largir ses compĂ©tences l’a amenĂ© Ă suivre une formation de formateur “Apprendre Ă apprendre”, et une formation de “Gestion des Associations et Oeuvres Sociales”.
C’est dans un des derniers bidonvilles du Val d’Oise qu’il a passĂ© sa petite enfance. L’accession Ă un logement social dans la citĂ© de Chennevières Ă Saint Ouen l’Aumone, dans les annĂ©es 70, a Ă©tĂ© pour sa famille une importante promotion sociale.
Le classement de ce quartier en ilĂ´t sensible correspond Ă son premier engagement militant associatif, ce qui l’a naturellement conduit Ă orienter son activitĂ© professionnelle dans le domaine social, en tant qu’Ă©ducateur de rue en prĂ©vention spĂ©cialisĂ©e.
Son expĂ©rience s’est forgĂ©e Ă partir de la rĂ©alitĂ© du terrain, l’expĂ©rience de la vie, l’Ă©change avec les autres, la solidaritĂ©. Mais il a vite compris que l’action militante associative avait ses limites, qu’il fallait s’engager politiquement pour ĂŞtre plus efficace.
Dans le mĂŞme temps, il a eu confirmation de la complexitĂ© de la vie. Tout n’est pas noir ou blanc, gentil ou mĂ©chant, pauvre ou riche : “La vie ne correspond pas Ă la caricature qui nous est prĂ©sentĂ©e quotidiennement dans les mĂ©dias”. C’est pourquoi il s’est engagĂ© au Centre avec François BAYROU.
Fier de ses origines marocaines, c’est dans le regard des autres qu’il a dĂ©couvert avec stupĂ©faction son appartenance Ă une “minoritĂ© visible”. Ce constat injuste lui fait rĂ©cuser le leurre de la discrimination positive : “Cela ne correspond pas Ă notre modèle d’intĂ©gration nationale”.
M’barek MARIR est citoyen français et fier de l’ĂŞtre.
Il se sent plutĂ´t appartenir Ă cette majoritĂ© invisible qui n’est plus reprĂ©sentĂ©e, “celle que nos Ă©lus n’entendent plus”. A son sens, la seule minoritĂ© visible est celle prĂ©sente Ă l’AssemblĂ©e Nationale, oĂą 90 % des Ă©lus Ă©lus ne reprĂ©sentent que 10 % des Français.
“La vĂ©ritable discrimination en politique vient du fait qu’il est quasiment impossible pour un simple citoyen d’accĂ©der Ă une fonction d’Ă©lu national aujourd’hui. Les barrages du temps et de l’argent mettent 90 % des Français hors du jeu. Il n’y a pas que la discrimination liĂ©e Ă la couleur de la peau, mais la principale repose sur l’origine sociale”.
“Nous traversons une crise majeure de la dĂ©mocratie reprĂ©sentative. Aucune rĂ©forme ne peut ĂŞtre sĂ©rieusement rĂ©alisĂ©e si le diagnostic de l’Ă©tat de la France et le projet proposĂ© ne sont pas partagĂ©s avec l’ensemble des citoyens. Aucune rĂ©forme ne peut ĂŞtre rĂ©alisĂ©e si nous ne sortons pas de ce clivage politique stĂ©rile gauche/droite. C’est aussi la raison de mon engagement aux cĂ´tĂ©s de François BAYROU“.