Le journal du Penser Libre

Lahoucin, d’abord poète, est venu au slam dès l’apparition de cette nouvelle forme d’expression. “Sociologue de gouttière”, comme il se dépeint lui-même, c’est au slam qu’il doit de pouvoir faire “vivre ses textes”.

Il y a 45 ans, dans le bidonville d’Argenteuil, sa mère et celle de M’barek MARIR font connaissance. Elles deviennent les meilleures amies du monde. Quelque temps plus tard, déménagement et éloignement : “Ma mère était très triste de se séparer de son amie”.

Et puis, un hasard heureux les fait se retrouver dans le même immeuble à Saint Ouen l’Aumône. “Le destin réserve des surprises comme celle-là. Voilà !”, conclut Lahoucin.

Aujourd’hui, Lahoucin travaille à l’insertion des jeunes et continue à rimer.

Le dernier lundi de chaque mois à 20 heures, il se rend au Théâtre 95 et présente ses textes comme de nombreux autres. C’est scène ouverte. La règle du jeu est très simple : un animateur, les poètes du soir, et un jury choisi parmi les membres du public.

L’entrée est gratuite et les poètes qui déclament se voient offrir un verre.