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De l’importance de notre mouvement

Il n’a échappé à personne que l’UMP et le Président de la République, pourtant tout-puissants, ne veulent pas que notre mouvement existe.

Il n’échappera pas non plus aux Français que le PS ne fera rien qui puisse empêcher la bipolarisation politique, seul argument qui puisse encore justifier la coexistence de ses courants antinomiques …

Pour ma part, je fais confiance aux électeurs. Je suis persuadé qu’ils ne laisseront pas faire cette tentative d’étouffement dans l’œuf du mouvement qui va rénover la vie politique française.

Les électeurs ont exprimé beaucoup de choses au premier tour des présidentielles. Ils auront demain à cœur de faire en sorte que leur message soit porté à l’Assemblée Nationale.

Parce que les Français ont tous compris que pour améliorer leur vie, il faut relancer l’économie du pays ; que l’alternance entre les erreurs de la gauche et les méthodes discutables de la droite n’est pas une fatalité comme voudraient leur faire croire ceux qui y ont intérêt.

Nous, comme l’immense majorité des électeurs, souhaitons que M. Sarkozy réussisse son pari.

Nous ne souhaitons pas, contrairement à certains, que les Français souffrent d’un éventuel échec de la relance qu’il veut provoquer. Nous espérons comme tout le monde qu’il fasse enfin les réformes dont le pays a besoin.

Et s’il le fait nous le soutiendrons, malgré son insistance à nous empêcher d’exister. Nous ne sommes pas de nature rancunière.

Dès lors j’en appelle aux électeurs.

Elire un député du MoDem c’est participer à la rénovation de la vie politique du pays. C’est dire tout haut aux professionnels de la politique que nous ne sommes pas totalement dupes de leurs discours et de leurs promesses.

Le Président nous a dressé un tableau audacieux de la politique qu’il entend mener. Beaucoup des réformes qu’il annonce sont attendues et nécessaires. Mais d’ores et déjà l’on entend quelques couacs …

« M. Woerth, ministre du Budget et des Comptes publics, s’est dit favorable, mercredi 23 mai, à une “pause” dans la réduction des déficits, tout en estimant que les objectifs de déficit et de dette seront tenus en 2007. » © (AFP)

Je souhaite bien du plaisir à M. Woerth, et qu’il réussisse. Et j’observerai avec intérêt les effets de cette nouvelle doctrine économique prétendant emprunter sans s’endetter.

Mais, en tant que père de famille, je lui demanderai de ne pas trop alourdir la charge déjà écrasante de la dette du pays. Et j’en appelle au président de la République pour qu’il veille à ne pas financer à crédit le train de vie du pays.

Vous tous qui allez élire bientôt votre député, choisissez un candidat qui, à l’abri de la démagogie électorale de gauche ou de droite, à l’abri des idéologies, ira à l’Assemblée pour contrôler tout dérapage.

Philippe Houbé,
citoyen engagé

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